Le CIBLES est présent dans la communauté pour offrir de l’information sur les enjeux internationaux aux citoyens du Bas-Saint-Laurent, prioritairement aux jeunes.

« L’objectif est que cette information leur permette de s’engager socialement vers un monde plus juste, plus égalitaire et plus écologique. De l’information qui nous permet de mieux comprendre le monde et de pouvoir répondre aux grands défis du 21e siècle, comme les changements climatiques et les inégalités dans le commerce international. Nous proposons aussi des pistes de solutions », affirme la coordonnatrice du CIBLES, Sarah Charland-Faucher.

Ces solutions passent notamment par le commerce équitable, une agriculture plus écologique et une consommation plus écoresponsable.

« Les valeurs prioritaires que nous essayons de transmettre sont des valeurs d’ouverture, d’égalité entre les peuples, la vie des autres ailleurs vaut autant que la nôtre, et des valeurs de compréhension de l’interdépendance », explique madame Charland-Faucher.

Le CIBLES a été fondé en 2003 par des enseignants du Cégep de Rimouski.

« Il y a vingt ans, ces derniers voyaient que les étudiants n’avaient pas accès à des expériences qui leur permettaient de s’ouvrir sur le monde et de faire partie des solutions. Ils voulaient offrir des opportunités de stages à l’international, quelque chose que nous faisons encore », souligne la coordonnatrice.

Les MRC, les municipalités, les organismes communautaires et les institutions scolaires font appel au CIBLES pour offrir des conférences et des ateliers.  

« Nous faisons des formations pour tous les groupes qui partent à l’international. Avec les jeunes des écoles primaires, nous faisons beaucoup d’ateliers en lien avec l’alimentation locale et le commerce équitable. C’est sur mesure selon les besoins et très varié. Nous travaillons avec la MRC de La Matanie qui voulait générer des changements dans la population pour favoriser le compostage », indique Sarah Charland-Faucher.

Une campagne de sociofinancement

En tant qu’organisme communautaire, le CIBLES fait face à des défis de financement. Une campagne de sociofinancement est en cours sur la plateforme La Ruche. Il est possible de soutenir le projet « 1000 jeunes écocitoyen.ne.s pour transformer le monde » jusqu’au 29 octobre au https://laruchequebec.com/.

« Nous allons chercher l’aide du public pour pouvoir donner une cinquantaine d’ateliers partout au Bas-Saint-Laurent. Nous voulons faire une vraie tournée dans les huit MRC. Nous sommes plutôt concentrés à Rimouski et à Matane. Nous voulons aussi proposer aux jeunes un camp en nature pour qu’ils puissent partager leurs préoccupations sociales ou environnementales », mentionne Sarah Charland-Faucher.

Le projet total est d’une valeur de 30 000 $ et le CIBLES visent à amasser 10 000 $ avec la campagne de sociofinancement. La population est invitée au spectacle « 20 plus tard, on sème encore » le 1er décembre, à la Coudée du Cégep de Rimouski. Les détails sont disponibles au https://cibles.org/.

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