Jean-Marc Cormier avait déjà publié plusieurs autres ouvrages diversifiés tels que des recueils de poèmes et de chansons ainsi que des nouvelles avant d’écrire « Le vieil homme et Lambert ». L’auteur s’adonne à l’écriture pendant ses pauses de coopération volontaire en Afrique.

« Je travaille avec des ONG en appui à des organisations déjà existantes qui ont beaucoup moins de moyens que les nôtres. J’ai beaucoup travaillé avec des organisations dans le milieu agricole. Je n’avais pas autant de temps que depuis la retraite pour finaliser les projets d’écriture que j’avais en tête », dit-il.

Avec « Le vieil homme et Lambert », monsieur Cormier propose une histoire policière. Son idée de départ était de traiter d’arnaque sentimentale.

« Avant de partir en Afrique à ma retraite, en 2009, je me suis documenté sur la Côte d’Ivoire. Dans les salons de clavardage sur Internet, des gens se posaient des questions sur les correspondants avec qui ils avaient pris contact. Ils se faisaient demander de l’argent et ils se demandaient s’ils pouvaient faire confiance. La plupart du temps, c’était des jeunes qui n’avaient rien d’autre à faire que d’essayer de gagner des sous en séduisant des étrangers », explique-t-il.

Lorsqu’il a commencé l’écriture sur le sujet, l’idée d’un enlèvement lui est rapidement venue à l’esprit. L’auteur s’est inspiré des conditions de vie africaines.  

« J’ai voulu mettre du suspense dans l’affaire. Mon objectif principal est de comparer nos vies avec celles de certains pays en voie de développement. Je me suis inspiré de la Côte d’Ivoire, mais j’ai donné des noms fictifs au pays et aux villes dont je parle. Je n’ai pas voulu faire de l’histoire, mais de la fiction. C’est une comparaison entre les blancs de nos pays, les noirs africains, la jeunesse et les personnes d’âge mûr ici », mentionne Jean-Marc Cormier.

Le deuxième roman de l’auteur rimouskois « Les sanglots longs » traitera aussi de sujets africains.

« Au centre de l’histoire, il y a un enfant qui a été donné à un marabout qui enseigne le Coran dans une école où il recueille de nombreux enfants qu’il envoie quêter. C’est assez répandu au Sénégal. Plusieurs se familiarisent avec la rue à l’âge de cinq ou six ans. Cette vision est confrontée avec un personnage qui est une femme du Québec volontaire là-bas », raconte-t-il.

« Les sanglots longs » sera disponible en France en novembre et au Québec en février. L’auteur aura des exemplaires en sa possession lors de son passage au Salon du livre de Rimouski. Des séances de signatures sont prévues le 2 novembre, de 18 h à 21 h, et le 5 novembre, de 10 h à 13 h. « Le vieil homme et Lambert » est en vente dans les librairies.

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