Cette année, le Salon sera sous la présidente d’honneur de Chrystine Brouillet et aura pour invités à l’honneur Zachary Richard, Élise Turcotte, Normand Baillargeon, Maryse Belletête, Pierre Labrie et Michel Rabagliati, en plus de rassembler certains habitués du Salon, tels que Patrick Senécal et Michel Jean.

Un engouement comme jamais

Le directeur général du Salon, Robin Doucet, indique qu’encore cette année, un fort intérêt s’est fait ressentir pour l’événement, de la part des éditeurs.

« Tous les stands se sont loués en moins de deux semaines. Je n’avais jamais vu ça. J’avais même une liste d’attente d’environ douze maisons d’édition qui auraient aimé venir, mais pour qui il n’y avait plus de place. »

L’organisation s’attend aussi à une bonne réponse du public : « Je pense qu’avec les noms que nous avons, la variété d’auteurs de multiples courants littéraires, en plus d’avoir une cinquantaine d’auteurs de la région qui seront présents, nous aurons un bon taux de fréquentation, ce qui représente pour nous entre 12 000 et 15 000 personnes. »

Plus de 4500 écoliers sont assurés de visiter le Salon et de suivre un atelier dans le cadre des journées scolaires.

Un événement culturel et citoyen

Le 58e Salon du livre de Rimouski mettra de l’avant dans sa programmation des activités qui le caractérisent, comme la série de conférences « Modeler le futur », la dictée ou le concours de microfictions.

« Cela fait une dizaine d’années qu’on présente cette série de conférences. C’est audacieux ce qu’on fait et ça fait en sorte que le Salon du livre, en même temps d’être un événement culturel, est aussi un événement citoyen. Des essayistes viennent partager avec le public leurs réflexions sur des sujets importants. Comme Normand Baillargeon, qui sera là pour parler de l’intelligence artificielle. « Modeler le futur » est vraiment unique au Québec. Nous sommes le seul Salon à présenter une série de conférences de la sorte et on en est très fiers. »

Quelques nouveautés seront aussi proposées, sans oublier les activités qui se greffent au volet « Hors les murs », qui a débuté hier.

« Il y aura une nouvelle activité d’animation pour les jeunes, qui s’appelle Chocolatine et Poésie. Nous avons aussi une nouvelle activité, Viennoiseries et Littérature qui aura lieu le dimanche matin entre 10 h et midi. Quatre auteurs y seront en entrevues et les gens sont invités à acheter leurs billets à l’avance. Il y a aussi de la nouveauté hors les murs. Je pense entre autres à Karaoké poétique qui se déroulera aux Bains publics le samedi. »

« Ce qui brûle bien »

Le prix littéraire Jovette-Bernier est attribué cette année à Stéphanie Pelletier pour son recueil de textes « Ce qui brûle bien », paru aux éditions Planète rebelle.

Il s’agit d’un recueil de textes qui contient récits, contes, nouvelles, poèmes, d’abord conçus pour la scène et son oralité et où il est possible de percevoir un attachement au territoire, une préoccupation environnementale et un regard de mère et de féministe engagée. Son prix, accompagné d’une bourse de 1000 $, lui sera remis lors de l’ouverture officielle du Salon.

Pour consulter l’ensemble de la programmation du Salon, il est possible de se référer au site Internet de l’organisation.

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