Le « véhicube spatial » est composé de deux unités qui permettent d’accueillir les ateliers « manger mieux » et « bouger plus ». Tous les élèves de l’école des Beaux-Séjours ont pu les expérimenter. « J’ai aimé ça. Ça nous a fait bouger et apprendre des choses sur notre santé. Ma santé est meilleure quand je bouge plus et que je mange bien », mentionne l’élève en 5e année, Éléna Tremblay.

« Nous avons bougé beaucoup et ça nous a fait travailler notre cardio. Nous avons appris à bien manger et qu’il faut aussi bien dormir pour être en santé », ajoute Lyla Rose Leclerc, également en 5e année.

En entrant dans la « capsule de ravitaillement », qui est dans un autobus voyageur, les enfants sont plongés dans un décor de vaisseau spatial. Avec des jeux interactifs, ils apprennent sur la saine alimentation. Dans le « module d’entraînement », qui se situe dans la remorque tirée par l’autobus, les jeunes traversent des environnements virtuels stimulants en pédalant sur un vélo. « La santé de nos élèves est au cœur de leur réussite. Ça favorise tout ça et ce sont de belles activités. Les enfants sont émerveillés, ils bougent et ils prennent conscience de certaines choses », indique la directrice de l’école des Beaux-Séjours, Stéphanie Reid.

« C’est gros, c’est coloré, c’est plaisant. D’avoir des animatrices motivées, de la musique et des activités ludiques, c’est quelque chose qu’ils ne font pas souvent. Ils vont en garder un bon souvenir. Notre objectif est qu’ils fassent de l’activité physique à l’âge adulte. Une journée comme celle-là aide pour ça », souligne l’enseignant en éducation physique à l’école, Félix Beaulieu.

C’est son collègue, Jean-François Litalien, qui a inscrit l’école des Beaux-Séjours à la tournée du Grand défi Pierre Lavoie. Entre 50 et 70 parents auraient aussi écrit pour la recevoir. « C’est ce qui a fait que nous avons pu la ravoir une deuxième fois en huit ans puisque nous l’avions déjà eu en 2015. Un événement comme ça amène un effet ‘‘ wow ’’ qui est gagnant parce qu’on crée un souvenir incroyable avec la notion de plaisir et non de performance. Si on va travailler le plaisir, on a plus de chances, dans le temps, de conserver des enfants actifs et d’avoir une pensée vers la vie active », dit-il.

Dans ses cours, l’enseignant remarque que les enfants aiment bouger. Il suffit de trouver des activités qui les intéressent.

« J’aime faire du sport parce que ça me permet de dépenser mon énergie. C’est relaxant et je me sens léger ensuite. J’ai appris beaucoup de choses. Je ne pensais pas qu’il fallait manger autant de fruits et de légumes par jour et boire beaucoup d’eau. Je vais essayer d’améliorer ça », affirme l’élève, Félix-Antoine Banville.

« Je fais beaucoup de vélo de montagne l’été. J’ai donc vraiment aimé être sur le vélo et pédaler comme si nous étions dans le tableau. Je fais beaucoup d’activité physique, mais j’aimerais en faire encore un peu plus », conclut son ami Noah Gagnon.