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Retour15 novembre 2023
Véronique Bossé - vbosse@medialo.ca
Une Rimouskoise d’origine reconnue pour ses travaux en psychologie

©Photo : gracieuseté
La professeure au Département de psychologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) originaire de Rimouski, Marie-France Marin.
La professeure au Département de psychologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) originaire de Rimouski, Marie-France Marin, recevra le 22 novembre le Prix du Québec dans la catégorie Relève scientifique : un prix attribué à une personne de 40 ans ou moins qui se distingue par la qualité de ses travaux de recherche et qui démontre « des aptitudes à établir et à maintenir des liens constructifs et durable avec les milieux de la recherche. »
Madame Marin est née et à grandi à Rimouski, où elle a également été au Cégep. Elle a quitté la région pour Montréal en 2003 afin de poursuivre ses études dans la métropole.
« Au Cégep, j’avais commencé en Sciences de la nature et j’avais plus ou moins d’intérêts pour ça, mais j’ai eu un cours en bio et psychologie où on parlait de la façon dont certaines régions du cerveau sont responsables de certains comportements ou de certains processus cognitifs, comme la mémoire par exemple. J’ai trouvé ça vraiment fascinant et c’est ce qui a fait en sorte que je me suis dirigé vers la psychologie pour mon baccalauréat, en pensant que je deviendrais sûrement psychologue. »
De Rimouski à Cambridge au Massachussetts
C’est pendant son baccalauréat à l’Université McGill qu’elle se découvre un intérêt pour la recherche.
« J’ai pu m’intégrer dans des laboratoires et commencer à faire des projets de recherche. C’est ce qui m’a permis de comprendre en quoi consiste la recherche en psychologie. Pour moi, la recherche incluait un sarrau, un bécher et un microscope, alors qu’en psychologie, c’est complétement autre chose. J’ai vraiment eu la piqûre, j’ai adoré effectuer la recherche et c’est là que je me suis dit que je n’irai pas en clinique pour devenir psychologue. J’avais aussi de l’intérêt pour le lien entre le cerveau et le comportement. Il y a plusieurs branches à la psychologie, mais tout ce qui était neuro m’intéressait beaucoup. »
Elle fait alors une maitrise en neuroscience à McGill, puis un doctorat en neuroscience à l’Université de Montréal et finalement un post-doctorat en psychiatrie neuroscience à la Harvard Medical School & Massachusetts General Hospital.
« J’ai été éventuellement engagé au département de psychologie de l’UQAM où j’ai pu revenir à mes premiers amours, en gardant toujours un regard plus neuro sur la psychologie. »
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