Carrières Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com Infolettre

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Actualités

Retour

27 mai 2024

Véronique Bossé - vbosse@medialo.ca

Des besoins pour des places en ressources intermédiaires

Recherche de partenaires pour développer des places en ressources intermédiaires

©Photo Médialo – Véronique Bossé

Photo Médialo – Véronique Bossé

Le Centre Intégré de santé et des services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent est à la recherche de partenaires intéressés à développer 130 nouvelles places en ressources intermédiaires pour des personnes aînées avec des besoins particuliers, et ce, afin de répondre à une demande grandissante.

Au Bas-Saint-Laurent, il y a environ 200 personnes en attente d’une place en ressources intermédiaires.

« On cherche à faire 130 places dans les quatre MRC de l’est du Bas-Saint-Laurent, donc Rimouski, La Mitis, La Matanie et La Matapédia », explique la conseillère cadre au Développement des affaires RI-RPA pour le CISSS du Bas-Saint-Laurent, Kathy Laplante.

Il y a actuellement 398 places en ressources intermédiaires au Bas-Saint-Laurent, dont 189 dans ces quatre MRC de l’est du territoire. Ainsi, un premier appel d’offres a été lancé le 2 mai pour 60 nouvelles places dans La Mitis, La Matanie et La Matapédia, soit 20 places pour des personnes âgées en perte d’autonomie où l’atteinte physique est prédominante et 40 places pour personnes âgées aux prises avec des troubles cognitifs. De plus, le CISSS du Bas-Saint-Laurent a publié un appel d’intérêt le 9 mai à l’intention de futurs partenaires qui souhaitent exploiter une ou plusieurs ressources comptant un total de 70 places pour des personnes aînées en perte d’autonomie liée à des problèmes physiques et/ou cognitifs, dans la MRC de Rimouski-Neigette.

Madame Laplante explique que la demande grandissante est entre autres due à la fermeture, notamment pendant la pandémie, de plusieurs ressources intermédiaires.  

« Il s’agissait de plus petits lots et c’est ce qui fait en sorte que nous sommes en déficit au Bas-Saint-Laurent pour des places en ressources intermédiaires. On espère qu’en lançant de plus gros appels d’offres, avec plus de places, on pourra attirer certains promoteurs pour développer ces places. »

Il est important de préciser que les personnes âgées avec des besoins particuliers ne vivant pas déjà dans des ressources intermédiaires ont toujours accès à des services adaptés à leur condition.

« Ces gens pourront aller dans des ressources qui leur sont adaptées, donc dans des milieux de vie qui leur conviennent vraiment. […] Les gens qui sont en attentes sont bien traités, mais ils ne résident pas nécessairement dans des milieux de vie qui leur conviennent. »

Un deuxième aspect qui explique la demande grandissante est le vieillissement de la population.

« En ce moment au Bas-Saint-Laurent, on est la deuxième région la plus âgée, après la Gaspésie. 28 % de la population a 65 ans et plus, versus le 20 % en moyenne au Québec. Nous sommes donc à un niveau plus élevé que le sera le reste du Québec dans 10 ans et le Bas-Saint-Laurent va continuer à vieillir. Dans les prochaines années, vers 2030 ou 2031, le tiers de la population au Bas-Saint-Laurent va être rendu un aîné », indique le directeur du soutien à domicile au CISSS du Bas-Saint-Laurent, Vincent Rajotte.

Si le CISSS du Bas-Saint-Laurent fait une sortie dans les médias pour indiquer être à la recherche de partenaires pour développer de nouvelles places, c’est parce qu’il ne peut pas approcher des promoteurs de façon très spécifique sans biaiser le principe d’appel d’offres.

« L’objectif de ce jour est que l’information percole, se rende jusqu’à des promoteurs, des parties prenantes, qui pourraient avoir un intérêt pour lesdites places », ajoute monsieur Rajotte.

Pour lire davantage d’articles, vous pouvez désormais nous suivre sur Twitter et sur LinkedIn!

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média