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Retour26 juillet 2024
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À vos écrans ! Maude Charron portera le drapeau canadien aux JO ce vendredi
©Crédit photo : Iften Redjah/COC MANDATORY CREDIT - Le Laurentien
Maude Charron.
L'haltérophile et résidente de Rimouski Maude Charron portera le drapeau canadien lors de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris qui s'amorce le 26 juillet. Elle partagera cet honneur avec le sprinteur Andre de Grasse.
« Il y a 14 ans, je courrais avec la flamme olympique dans les rues de Rimouski et je croyais que c’était le moment le plus près de l’olympisme qu’il me serait possible d’atteindre. Aujourd’hui j’apprends que je serai co-porte-drapeau pour ce pays que je représente avec honneur depuis 10 ans. Les mots sont trop faibles pour exprimer la gratitude et la joie que je ressens d’avoir été choisie pour ouvrir la marche de cette équipe extraordinaire, débordante de talent », a-t-elle publié sur sa page Facebook le 24 juillet.
L’athlète de la région a remporté l’or au dernier JO à Tokyo en 2021 dans la catégorie féminine des 64kg. Pour ses deuxièmes JO, elle participera aux épreuves des 59 kg.
Maude Charron devient ainsi la première haltérophile à être porte-drapeau d’Équipe Canada lors d’une cérémonie d’ouverture de Jeux olympiques.
La cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 commencera à 19 h 30, heure locale (13 h 30 au Québec), le vendredi 26 juillet.
« Le meilleur choix » selon Serge Chrétien
Serge Chrétien, l’entraineur aux premières heures de l’athlète du Bas-St-Laurent, a eu l’occasion de lui parler le soir même de l’annonce du Comité olympique.
« Que le comité olympique canadien la choisisse[…]c’était le meilleur choix qu’il pouvait faire. Indépendamment, de façon très affective, Maude Charron est l’exemple d’un athlète parfait. Elle est performante, douée, une génétique formidable, un caractère à toute épreuve ; c’est une athlète complète […] » souligne M. Chrétien.
Il sait qu’elle a travaillé dur pour y arriver. « J’ai vu le parcours que Maude a fait depuis le début. Comme elle le dit, pour arriver au bout, ce n’est pas des sacrifices qu’il faut faire, mais bien des compromis. »
Ce dernier considère aussi qu’un tel honneur aura ses dividendes auprès des sportifs de la région. « Dans la façon qu’elle voit le sport, elle a toujours voulu rester en région, pas aller dans les équipes nationales. Elle tenait à garder son lien avec la région », conclut-il.
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