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Retour26 septembre 2024
Véronique Bossé - vbosse@medialo.ca
Un citoyen engagé a plié bagage
©Photo Médialo – Véronique Bossé
Marcel Michaud, en face de la maison qu’il a habité pendant de nombreuses années.
Au début du mois de septembre, un citoyen rimouskois de longue date, qui se trouve à être un bénévole aguerri, Marcel Michaud, a quitté la région en compagnie de son épouse, Rachel Létourneau, pour aller s’installer à Magog et être plus près de leurs enfants.
En amont de leur départ, des voisins du couple ont suggéré qu’un texte soit fait pour souligner les multiples implications bénévoles de monsieur Michaud, parce que bien que ce dernier ait fait ses adieux à Rimouski, des traces de son passage y sont encore bien visibles.
Ses débuts
Marcel Michaud est originaire du Bas-Saint-Laurent, plus précisément de Saint-André-de-Kamouraska. Agronome de profession, il a vécu à Rimouski pendant quelques années dans le cadre de ses études collégiales, puis pendant une période de trois ans, lors de l’obtention de son premier travail en 1960. Après avoir vécu à Rivière-du-Loup pendant 5 ans, il s’est finalement installé à Rimouski en 1968, pour y demeurer jusqu’en septembre 2024.
« Dès que je suis arrivé à Rimouski en 1960, j’ai commencé à faire du bénévolat pour un organisme qui relevait du diocèse d’ici, ainsi que pour l’Union des producteurs agricoles (UPA), qui était l’Union catholique des cultivateurs (UCC) dans le temps. »
Il a aussi été secrétaire bénévole du Syndicat d’aménagement rural de l’Est-du-Québec pendant trois ans.
« Quand je suis revenu de Rivière-du-Loup, on a commencé à faire du bénévolat auprès des associations, comme l’Association du cancer et l’Association des maladies du cœur. »
Passage à la retraite
Monsieur Michaud indique qu’au moment de prendre sa retraite en 1996, d’un travail qui l’appelait à se rendre un peu partout au Québec, il a pu recommencer à en prendre un peu plus en tant que bénévole, notamment auprès de l’association des retraités des secteurs publics et parapublics, en organisant avec le Cégep des cours intergénérationnels dans lesquels des étudiants donnaient des cours d’informatiques aux retraités.
« Je me suis impliqué à fond là-dedans, jusqu’en 2018, parce que j’ai été président régional de cette association qui regroupait plus de 1200 membres. Ça demandait donc beaucoup de bénévolat. »
Monsieur Michaud et Karol Francis, qui a été le conseiller municipal du quartier de Saint-Pie-X pendant plusieurs années, ont travaillé au développement du quartier, qui était dépourvu d’un centre communautaire et d’une patinoire extérieure jusqu’en 2012.
« Après plusieurs interventions auprès de la Ville, nous avons inauguré le centre communautaire en 2012. Ç’a demandé bien des efforts. Après, je me suis impliqué dans la Corporation des loisirs de Saint-Pie-X pour la gestion du centre. »
Il a d’ailleurs démissionné de la corporation seulement quelques jours avant son départ de Rimouski.
©Photos Médialo – Véronique Bossé
Le centre communautaire de Saint-Pie-X et le jardin communautaire qui se trouve sur la rue Hupé sont deux installations auxquelles monsieur Michaud a contribué.
Lutter pour conserver le jardin
Il s’est aussi impliqué au jardin communautaire qui se trouve sur la rue Hupé.
« J’ai fini par être responsable de ce jardin et de ses jardiniers. Je voyais à son fonctionnement, et au recrutement, donc j’ai fait pas mal de bénévolat là aussi. Nous avons dû lutter pour conserver les jardins communautaires, pour lesquels la Ville n’avait aucune vision dans les années 2000. C’étaient des organismes bénévoles qui s’en occupaient et on avait parfois de la difficulté à garder nos terrains pour les jardiniers. La Ville voulait construire des maisons sur la rue Hupé, donc il a fallu avec des démarches avec le conseiller Karol Francis et nous avons réussi à conserver nos jardins. Depuis, la Ville a reconnu que le jardinage était un loisir et elle s’y implique depuis 2020, donc c’est une bonne chose. »
Inspiré par ses proches
Impliqué dans sa communauté depuis ses 12 ans, Marcel Michaud indique avoir été inspiré par l’âme bénévole de ses parents.
Il attribue aussi, en partie, ses engagements auprès de nombreuses équipes de sports à ses enfants : « Quand tu en as quatre, tu apprends à les occuper. »
Il souligne également l’importance du soutien de son épouse, qui lui a permis d’être le bénévole qu’il a été : « Quand on s’implique comme bénévole, c’est important de pouvoir compter sur le soutien de son conjoint ou de sa conjointe et c’est ce que j’ai eu. »
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